Les achats pour compte …

Selon les experts comptables, l’heure du pharmacien titulaire est évaluée à 300€.

Le temps passé à négocier avec finit par coûter cher puisque vous ne conseillez pas pendant ce temps.

Confier ses achats à des professionnels peut donc finir par rapporter beaucoup d’argent…

En admettant que 3 % d’économies sur les achats soient équivalents à une hausse de 10 % du chiffre d’affaires en conservant le même niveau de service au patient, il est alors logique de confier ses achats à un tiers.

En optimisant et en réduisant les achats d’environ 5%, cela se traduit souvent par un gain de deux fois plus de points de marge qu’en réduisant sa masse salariale du même pourcentage et en perdant en qualité de service.

Il est donc aisé d’augmenter sa marge sans aller chercher du chiffre d’affaires supplémentaire.

Quelques règles de bases …

1 . L’Optimisation
Optimiser ses coûts passe par la réalisation d’un audit. Une stratégie d’achats est à établir selon l’importance du fournisseur et les montants engagés sans sous évaluer le pouvoir du fournisseurs.

Un fournisseur se choisit selon la spécificité et les besoins de l’entreprise tout en limitant le stock donc en privilégiant la notion de flux tendus.

Acheter des promotions peut vite conduire à payer cher un manque momentané de tréso­rerie.

2. Etudier les coûts
Limiter le nombre de fournisseurs et acheter en direct permet réduire les intermédiaires et diminuer les coûts.

3. Savoir négocier un vrai métier
C’est lorsque l’entreprise va bien qu’il faut négocier, et non en période de difficultés. En effet, les fournisseurs vérifient la santé financière de l’entreprise acheteuse et appliquent des prix plus élevés pour se couvrir en cas de risque.
Certains en profitent même pour imposer leurs tarifs et, dans le pire des cas, refusent de fournir la prestation.

L’autofinancement en question
Afin de préserver sa trésorerie, mieux vaut, pour les acquisitions d’équipements, profiter des taux de financement actuellement très bas.
Histoire de ne pas subir d’un seul coup le poids de l’investissement. Un exemple type est celui de la flotte automobile en LLD ou en crédit-bail. Il est par exemple possible de réduire de 60 % les frais financiers de ses clients, grâce à ses relations de confiance avec des partenaires financiers.

Et pourquoi ne pas déléguer ses achats ?
La solution consistant à faire appel à un conseil en stratégie achats vise, avant tout, la réduction des coûts directs ou indirects. Après un audit des dépenses, un cahier des charges est mis en place pour lancer un appel d’offres permettant d’obtenir le meilleur prix. Tout en intégrant la politique achats de l’entreprise et en assurant la performance fournisseurs. L’auditeur ne fait pas que conseiller mais va jusqu’au bout de la démarche en mettant en œuvre la stratégie qu’il a recommandée.
La notion de conseil est alors liée directement aux résultats obtenus, notamment par une rémunération aux économies générées.

Cibler la fonction et le coût complet
En outre, il existe aussi des possibilités afin d’orienter les entreprises vers des outils spécifiques, comme « Muti-devis.com, qui permet de faire bénéficier tous nos clients d’un outil e-achats et  apporte des avantages tarifaires et qualitatifs, puisque l’on passe en qualité de services de type grands comptes : qualité constante et réactivité plus importante, avec un numéro vert et une personne dédiée au compte. Grâce à un seul outil qui récupère toutes les commandes, la négociation auprès des fournisseurs est optimisée pour, au final, obtenir une remise bien plus importante », explique Olivier Audino.

La mutualisation des achats par cet outil auto­matise la négociation auprès des fournisseurs en ayant recours à un système d’enchères inversées, en coût complet. Son principe est le suivant : les fournisseurs, participant à l’appel d’offres en enchères inversées, enchérissent à la baisse les uns après les autres sur une période limitée. À noter que les indicateurs Qualité-Coût-Délais enrichissent les échanges, en étant propices à la montée en compétence des fournisseurs. Les avantages sont nombreux. La mise en place de formulaires de commandes personnalisés par familles d’achats permet notamment d’éliminer toute possibilité d’erreur, ou d’oubli, car tous les champs doivent être remplis avant de passer à l’étape suivante. Le gain en temps de facturation est également quantifiable.
Ainsi, un seul et unique portail Internet permet, en outre, de déléguer l’acte d’achat au salarié, ce qui n’empêche pas la mise en place d’un système de validation hiérarchique. Prenons l’exemple de la flotte automobile : le salarié pourra cocher telle et telle option ou modèle de véhicule inclus par l’entreprise dans sa politique achats, puis envoyer automatiquement la demande formalisée à sa Direction. Concentrer les commandes permet, d’autre part, d’obtenir des remises constructeurs très importantes.

Gérer le risque fournisseurs
Enfin, prévenir les risques fournisseurs est également un levier d’optimisation des achats. Pour suivre et alimenter les indicateurs liés à cette problématique, des solutions web existent. Celles-ci mesurent la performance et la santé financière de ses fournisseurs. Cet outil vérifiera en même temps le niveau de dépendance économique de tel ou tel fournisseur. Il est en effet également important pour l’entreprise de suivre son niveau de dépendance économique vis-à-vis de ses fournisseurs (loi NRE) : représenter une part trop importante de chiffre d’affaires peut obliger l’entreprise à attendre jusqu’à trois années avant de se désengager d’un four­nisseur. Opter pour une solution dynamique de prévention du risque fournisseur sociétal permet en outre d’aller plus loin que les obli­gations légales, comme la lutte contre le travail dissimulé.